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Title: The unbearable lightness of "light" cigarettes: a comparison of smoke yields in six varieties of Canadian "light" cigarettes.
Author: Gendreau PL, Vitaro F.
Journal: Can J Public Health; 2005; 96(3):167-72. PubMed ID: 15913077.
Abstract:
BACKGROUND: Labelling cigarettes as "light" or "mild" is claimed to be one of the biggest marketing scams in Canadian history. Arguably, such labelling implies that these varieties of cigarettes are less harmful than "regular" cigarettes. In Canada, a food product can be labelled "light" if there is a 25% reduction from the "reference food" and if the constituent being reduced is clearly identified (e.g., light in fat). Cigarette labelling does not comply with these regulations, however. To examine whether or not some tobacco constituents meet the 25% reduction criterion, we compared yields of 41 toxic and/or carcinogenic smoke constituents in six varieties of "light" cigarettes to the yields of "regular" cigarettes. We selected cigarettes from the two most popular Canadian brands, Du Maurier and Players. METHODS: Using a set of data provided by Imperial Tobacco Canada and made available to the public by the Government of British Columbia, we compared yields measured under a laboratory protocol (modified ISO) that was designed to provide a more rigorous evaluation of the differences between varieties of cigarettes and a more accurate assessment of smokers' potential smoke intake than the traditional protocol (standard ISO). FINDINGS: For all six varieties of "light" cigarettes, the yields of nicotine were higher by an average of 5% (range: 1% to 13%). The 25% reduction criterion was not met for any variety of "light" cigarettes concerning yields of tar. For all cigarettes tested, yields of tar were reduced on average by only 16% (range: 5% to 22%). For carbon monoxide (CO), only Player's Smooth Light had an over 25% reduction (30%) compared with Player's Regular. Conversely, yield of CO was 24% higher for Du Maurier Lights compared with Du Maurier Regular. As for the other smoke constituents, the majority (75%) were not reduced by 25% or more in "light" cigarettes, and a sizeable proportion of yields (e.g., acrylonitrile, benzene, chromium, m+p cresol, mercury, nickel, toluene) were larger in these varieties of cigarettes. Only yields of formaldehyde, crotonaldehyde, 1-aminonaphtalene, and proprionaldehyde were systematically reduced in all varieties of "light" cigarettes. CONCLUSION: The six varieties of "light" cigarettes examined in this study do not differ substantially from "regular" cigarettes in terms of smoke yields. We argue that the modified ISO protocol should be implemented for a more valid comparison of potential smoke yields in all varieties of cigarettes and that labelling based on this protocol should be promoted. CONTEXTE: L’utilisation de descriptifs comme « légères » ou « douces » sur les emballages de cigarettes serait l’une des plus grandes fumisteries de l’histoire du marketing au Canada. En effet, cet étiquetage donne à penser que ces variétés de cigarettes sont moins nocives pour la santé que les cigarettes « ordinaires ». Au Canada, un aliment peut être étiqueté comme étant « allégé » si on mentionne ce qui est réduit (p. ex., « allégé en matières grasses ») et si le produit est allégé d’au moins 25 % par rapport à l’aliment de référence. Ces règles ne sont cependant pas employées pour l’étiquetage des cigarettes. Afin de déterminer si certaines substances présentes dans la fumée de tabac sont réduites d’au moins 25 % dans les cigarettes « légères », nous avons comparé les niveaux d’émission de 41 constituants toxiques et/ou carcinogènes de six variétés de cigarettes « légères » avec les niveaux d’émission des cigarettes « ordinaires ». Pour ces comparaisons, nous avons choisi les deux marques canadiennes les plus populaires: Du Maurier et Player’s. MÉTHODE: Nous avons utilisé les données fournies par Imperial Tobacco Canada rendues publiques par le gouvernement de la Colombie-Britannique. Nous avons examiné les émissions des différents constituants, obtenues au moyen d’un protocole de laboratoire (norme ISO modifiée) qui, comparativement à la méthode classique (norme ISO standard), permet une évaluation plus juste de la quantité de fumée potentiellement inhalée par le fumeur. RÉSULTATS: Les niveaux d’émission de nicotine sont plus élevés de 5 % en moyenne (entre 1 % et 13 %) dans les cigarettes « légères » que dans les cigarettes « ordinaires ». En ce qui concerne les niveaux d’émission de goudron, la réduction moyenne pour les différentes variétés de cigarettes « légères » est de 16 % seulement (entre 5 % et 22 %), et n’atteint en aucun cas le seuil de 25 %. Pour ce qui est des niveaux d’émission de monoxyde de carbone (CO), les cigarettes Player’s Légères Veloutées affichent une baisse de plus de 25 % (30 %), mais les cigarettes Du Maurier Légères ont quant à elles un taux d’émission de CO de 24 % supérieur à celui des Du Maurier Régulières. Quant aux autres constituants toxiques de la fumée de tabac, la plupart (75 %) des niveaux d’émission relevés pour les cigarettes « légères » n’atteignent pas le seuil de réduction de 25 %. De plus, les niveaux d’émission de plusieurs constituants (acrylonitrile, benzène, chromium, m+p crésol, mercure, nickel, toluène) sont substantiellement plus élevés dans les cigarettes « légères ». Seules les émissions de formaldéhyde, de crotonaldéhyde, de 1-aminonaphtalène et de proprionaldéhyde sont systématiquement réduites dans ces variétés de cigarettes. CONCLUSION: Les cigarettes « légères » examinées dans la présente étude diffèrent peu des cigarettes « ordinaires ». À notre avis, il faudrait mettre en œuvre le protocole ISO modifié afin de fournir une comparaison plus juste des émissions toxiques des différentes variétés de cigarettes. Enfin, nous pensons que l’étiquetage devrait refléter les résultats comparatifs obtenus au moyen de ce protocole.

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