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  • Title: Validation of the French version of the yale food addiction scale: an examination of its factor structure, reliability, and construct validity in a nonclinical sample.
    Author: Brunault P, Ballon N, Gaillard P, Réveillère C, Courtois R.
    Journal: Can J Psychiatry; 2014 May; 59(5):276-84. PubMed ID: 25007281.
    Abstract:
    OBJECTIVE: The concept of food addiction has recently been proposed by applying the Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, Fourth Edition, Text Revision, criteria for substance dependence to eating behaviour. Food addiction has received increased attention given that it may play a role in binge eating, eating disorders, and the recent increase in obesity prevalence. Currently, there is no psychometrically sound tool for assessing food addiction in French. Our study aimed to test the psychometric properties of a French version of the Yale Food Addiction Scale (YFAS) by establishing its factor structure and construct validity in a nonclinical population. METHOD: A total of 553 participants were assessed for food addiction (French version of the YFAS) and binge eating behaviour (Bulimic Investigatory Test Edinburgh and Binge Eating Scale). We tested the scale's factor structure (factor analysis for dichotomous data based on tetrachoric correlation coefficients), internal consistency, and construct validity with measures of binge eating. RESULTS: Our results supported a 1-factor structure, which accounted for 54.1% of the variance. This tool had adequate reliability and high construct validity with measures of binge eating in this population, both in its diagnosis and symptom count version. A 2-factor structure explained an additional 9.1% of the variance, and could differentiate between patients with high, compared with low, levels of insight regarding addiction symptoms. CONCLUSIONS: In our study, we validated a psychometrically sound French version of the YFAS, both in its symptom count and diagnostic version. Future studies should validate this tool in clinical samples. OBJECTIF :: La dépendance alimentaire est un concept qui a été récemment proposé en appliquant au comportement alimentaire les critères de dépendance à une substance du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, 4e édition, révisé. La dépendance alimentaire a suscité une attention accrue car elle pourrait jouer un rôle dans la boulimie, les troubles alimentaires, et la récente augmentation de la prévalence de l’obésité. À l’heure actuelle, il n’y a pas d’instrument fiable sur le plan psychométrique pour évaluer la dépendance alimentaire en français. Notre étude visait à vérifier les propriétés psychométriques d’une version française de l’échelle de dépendance alimentaire de Yale (YFAS) en en établissant la structure factorielle, la cohésion interne, et la validité du construct dans une population non clinique. MÉTHODE :: Un total de 553 participants ont été évalués pour la dépendance alimentaire (version française de l’YFAS) et le comportement boulimique (questionnaire de dépistage de la boulimie d’Édinbourg et échelle de boulimie). Nous avons vérifié la structure factorielle de l’échelle (analyse factorielle pour les données dichotomiques d’après les coefficients de corrélation tétrachorique), la cohésion interne, et la validité du construct avec des mesures de la boulimie. RÉSULTATS :: Nos résultats soutenaient une structure à 1 facteur, qui représentait 54,1 % de la variance. Nous avons démontré que cet instrument avait une fiabilité adéquate et une validité de construct élevée à l’aide de mesures de la boulimie dans cette population, tant dans sa version diagnostique que dans celle du compte de symptômes. Une structure à 2 facteurs expliquait un autre 9,1 % de la variance, et pouvait contribuer à différencier entre les patients ayant des niveaux élevés et ceux ayant des niveaux faibles de conscience à l’égard des symptômes de dépendance. CONCLUSIONS :: Dans notre étude, nous avons validé une version française fiable sur le plan psychométrique de l’YFAS, tant dans sa version diagnostique que dans celle du compte de symptômes. Les futures études devraient valider cet instrument dans des échantillons cliniques.
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