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  • Title: Urinary catheter use in patients with hip fracture: Are current guidelines appropriate? A retrospective review.
    Author: Thomas S, Harris N, Dobransky J, Grammatopoulos G, Gartke K, Liew A, Papp S.
    Journal: Can J Surg; 2021; 64(6):E630-E635. PubMed ID: 34824151.
    Abstract:
    BACKGROUND: Guidelines for urinary catheterization in patients with hip fracture recommend limiting catheter use and using intermittent catheterization preferentially to avoid complications such as urinary tract infection (UTI) and postoperative urinary retention (POUR). We aimed to compare current practices to clinical guidelines, describe the incidence of POUR and UTI, and determine factors that increase the risk of these complications. METHODS: We retrospectively reviewed the charts of patients with hip fracture who presented to a single large tertiary care centre in southeastern Ontario between November 2015 and October 2017. Data collected included comorbidities, catheter use and length of stay. We compared catheter use to guidelines, and investigated the incidence of and risk factors for POUR and UTI. RESULTS: We reviewed the charts of 583 patients, of whom 450 (77.2%) were treated with a catheter, primarily indwelling (416 [92.4%]). Postoperative urinary retention developed in 98 patients (16.8%); however, it did not affect length of stay (p = 0.2). Patients with indwelling catheters for more than 24 hours after surgery had a higher incidence of POUR than those who had their catheter removed before 24 hours (65/330 [19.7%] v. 10/98 [10.2%]) (odds ratio [OR] 2.2, 95% confidence interval [CI] 1.06-4.38). A UTI developed postoperatively in 62 patients (10.6%). Catheter use was associated with a 6.6-fold increased risk of UTI (OR 6.6, 95% CI 2.03-21.4). Patients with indwelling catheters did not have a significantly higher incidence of UTI than those with intermittent catheterization (57/416 [13.7%] v. 2/34 [5.9%]) (p = 0.2). Patients who developed a UTI had significantly longer catheter use than patients who did not (p < 0.002). CONCLUSION: Indwelling catheters were used frequently, which suggests low compliance with clinical guidelines. Longer duration of catheter use led to higher rates of UTI and POUR. Further investigation of the reasons for the common use of indwelling rather than intermittent catheterization is needed. CONTEXTE:: Les lignes directrices pour le cathétérisme vésical chez les patients ayant subi une fracture de la hanche préconisent de limiter la pose de sondes à demeure et d’opter plutôt pour le cathétérisme intermittent afin d’éviter les complications telles que l’infection urinaire (ou cystite) et la rétention urinaire postopératoire (RUPO). Nous avons voulu comparer les pratiques actuelles et les lignes directrices cliniques, établir l’incidence des cas de RUPO et d’infection urinaire et déterminer quels facteurs exacerbent le risque à l’égard de ces complications. MÉTHODES:: Nous avons procédé à une analyse rétrospective des dossiers de patients victimes d’une fracture de la hanche ayant consulté dans un grand centre hospitalier universitaire du Sud-Est de l’Ontario entre novembre 2015 et octobre 2017. Les données recueillies incluaient les comorbidités, l’utilisation de cathéters et la durée du séjour. Nous avons comparé le recours au cathéter par rapport aux lignes directrices et évalué l’incidence des cas de RUPO et d’infection urinaire, et les facteurs de risque. RÉSULTATS:: Nous avons analysé les dossiers de 583 patients, dont 450 (77,2 %) se sont fait poser un cathéter, principalement à demeure (416 [92,4 %]). La rétention urinaire postopératoire a affecté 98 patients (16,8 %); par contre, cela n’a pas influé sur la durée du séjour (p = 0,2). Les patients qui ont gardé leur sonde à demeure pendant plus de 24 heures après leur chirurgie ont présenté une incidence plus élevée de RUPO que ceux dont la sonde a été retirée en moins de 24 heures (65/330 [19,7 %] c. 10/98 [10,2 %]) (rapport des cotes [RC] 2,2, intervalle de confiance [IC] de 95 % 1.06–4.38). L’infection urinaire postopératoire a affecté 62 patients (10,6 %). Le recours au cathéter a été associé à une augmentation par un facteur de 6,6 du risque d’infection urinaire (RC 6,6, IC de 95 % 2.03–21.4). Les patients à qui on avait posé une sonde à demeure n’ont pas présenté une incidence significativement plus élevée d’infection urinaire comparativement aux patients soumis à un cathétérisme intermittent (57/416 [13,7 %] c. 2/34 [5,9 %]) (p = 0,2). Les patients qui ont présenté une infection urinaire ont gardé leur sonde significativement plus longtemps que les autres patients (p < 0,002). CONCLUSION:: Les sondes à demeure ont été utilisées souvent, ce qui n’est pas conforme aux lignes directrices cliniques. Une sonde portée plus longtemps a entraîné une hausse des taux d’infection urinaire et de RUPO. Il faudra explorer les raisons de l’utilisation répandue des cathéters à demeure plutôt qu’intermittents.
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